Bientôt la fin de l’incertitude ?
Après 15 mois difficiles, on a de nouveau l’impression de pouvoir respirer. Pour de bon ?
Je fais partie de l’immense majorité des gens pour qui 2020 et le début de 2021 étaient placés sous le signe du recroquevillé ascendant laborieux.
Progressivement l e soleil de l’été s’est levé et les restrictions aussi, amenant dans leur sillon la bouffée d’insouciance dont nous avions désespérément besoin. Les vacances approchent, et avec elles une pause salvatrice, et l’aboutissement de nos rêves de soleil et de baignades insouciantes.
Pourtant, même s’il est difficile de l’admettre, la rentrée est encore incertaine. La crise économique semble nous guetter comme des proies faciles, tapie dans l’ombre du variant Delta.
Nous sommes donc nombreux à être coincés avec celle qui nous colle un peu trop depuis le début de la pandémie : l’incertitude.
“Beaucoup de salaries disent qu’ils ont peur de ne pas pouvoir faire face, il y a du stress chronique et une anxiété de plus en plus forte. […] Cette question d’incertitude pèse encore plus avec le temps, il y a un aspect cumulatif,“ explique Christophe Nguyen, psychologue du travail et des organisations au micro de la journaliste Hélaine Lefrançois, dans l’épisode sur l’Incertitude du podcast Travail en cours de Louie Média.
En attendant le retour à un quotidien plus serein et fiable, nous sommes nombreux a tenter de ralentir et de nous concentrer sur les bonnes nouvelles…
Et puis au milieu de tout ça, forte comme un instinct de survie, notre envie d’avancer palpite presque malgré nous et nous pousse à nous lancer dans moult projets plus ou moins tenables, probablement insensés, mais gorgés d’optimisme et rafraîchissants.
Si c’est aussi vôtre cas, partagez vos projets, vos envies, vos besoins. Encourageons-nous mutuellement. La bulle de l’espoir et de l’optimisme est fragile, mais c’est sans doute ce que nous avons de plus précieux actuellement.
Et qui sait ? Peut être que bientôt, entre l’éradication de ce virus et la prochaine catastrophe, vivrons-nous les nouvelles années folles, façon Gatsby géant, mais moins Charleston.
C’est ce que je nous souhaite en tout cas.