Oser : le tout c'est de se lancer
Démissionner (comme plus de 8 millions d’Américains en 2021), tout plaquer, déménager très loin, créer une nouvelle façon de vivre, lancer un projet remisé au fond d’un tiroir depuis bien trop longtemps… On a tous envie de tenter quelque chose. Alors qu’est ce qu’on attend ?
Comme un ping-pong infernal, nos obstacles et nos peurs répondent coup par coup à tous nos rêves et nos envies. Ping : “Je pourrais m’installer dans un nouvel environnement, qui me serait plus adapté”. Pong : “Les locaux n’aimeront pas voir débarquer un inconnu”. Ping : “Je pourrais proposer une offre dans tel domaine !”. Pong :”Ce domaine est déjà tellement bouché, ça ne fonctionnera jamais”. Ping : “J’ai appris tellement sur le terrain, les gens seront convaincus par mon expérience et la force de mon envie”. Pong : “Rien ne vaudra jamais un diplôme et du réseau”.
Il y a toujours des raisons, des propos très censés, qui tournent dans nos têtes au moment de sortir de notre zone de confort. C’est humain, c’est normal. Nous sommes programmés pour nous protéger. Mais cette protection peut aussi nous acculer à une paralysie qui, aussi sécurisante soit elle, peut nous rendre très malheureux au fil du temps.
Inutile de s’attarder trop longtemps sur les conséquences de cette occurrence aussi compréhensible que malheureuse. La frustration de tourner en rond ou de faire du sur-place, on connait. A présent la question qui se pose, c’est comment lutter ?
Conseil numéro 1 : Bien s’entourer. Y-a-t-il quelque chose de plus important ? Probablement pas. Opérer un changement drastique dans nos vies, c’est très gourmand en ressources : du temps, de l’énergie, de la motivation, de la résilience, de l’argent aussi bien sûr, de la confiance en soi, de l’optimisme, et beaucoup de force, pour se relever à chaque petite ou grande défaite. Et ce qui rendra tout cela plus facile, ce sont ceux qui vous entourent, d’où ce premier conseil : cherchez les, choisissez les avec soin, et échangez avec eux. Comment bien les choisir ? Tournez vous vers ceux qui ont assez de ces ressources pour les partager avec vous quand c’est nécessaire (et n’oubliez pas de leur rendre en retour). Entouré·e d’optimistes, de courageux et de ceux qui ont confiance en eux mais aussi en VOUS, tout vous semblera possible.
Conseil numéro 2 : Une fois débarassé·e des Cassandre, vous aurez l’espace de vous concentrer sur la méthode dont on connait tous le nom mais qu’on ne pratique pas assez : la méthode Coué. Premier avantage : elle n’entame presque aucune des ressources fondamentales citées plus tôt. Cela prend très peu de temps et d’énergie de ritualiser une petite minute dans sa journée pour se dire à soi même un mantra simple. Une fois par jour, le temps que l’information pénètre tous les neurones de votre cerveau, répétez le vous haut et fort : “je vais y arriver”.
En deux mots : n’oubliez pas de communiquer. De communiquer avec vous mêmes, votre corps, votre tête, pour savoir ce dont vous avez besoin. Et bien sur de communiquer avec les autres, en sachant n’en retirer que le meilleur. Que ce qui vous permettra d’avancer, et enfin, d’oser.
Les changements importants sont comme des montagnes, ils sont intimidants et peuvent paraître gigantesques et insurmontables. Mais faites vous confiance, en découpant cette ascension en petites montées quotidiennes, tout se passera bien.
Comme pour vous baigner dans un océan gelé, il va falloir lutter contre les hésitations et tous les signaux d’alarmes qui vous crient de tout arrêter. Mettez un pieds devant l’autre, coûte que coûte, et ne vous arrêter que lorsque votre corps tout entier, sera immergé dans l’eau glacé. Brulé par la morsure du froid, il enverra par un courant électrisant ce message euphorisant à votre cerveau : vous êtes en vie.